samedi 23 janvier 2016

Angry mom

16 épisodes

année 2015

Cast :
Kim Hee Sun
Ji hyun Woo
Kim Yoo Jung
Baro
Ji Soo
Kim Tae Hoon

OST :
I loving you, I'm sorry, Ali

Teleporte me, Jasmine feat D Soul


Synopsis (dramapassion) :

Suite aux maltraitances dont est victime sa fille à l’école, Go Kang-Ja tente par tous les moyens d’identifier les malfaiteurs. Pour ce faire, elle va devoir renfiler la tenue d’écolière et retourner sur les bancs de l’école afin d’enquêter de l’intérieur ! Mais ce qu’elle risque de découvrir va s’avérer bien pire que ce qu’elle avait pu imaginer…

Mon avis :

Ce drama a été une véritable surprise. A la fin des 16 épisodes, le premier mot qui m'est venu était "incroyable". Ne vous fiez pas à ce synopsis qui laisse croire à une niaiserie de plus sur le monde scolaire ou qui vous fait dire ; "Absurde, une mère ne peut retourner au lycée pour venger sa fille de ces maltraitances !". Non, ce drama est plein de surprises. Ici, pas de romance à l'eau de rose, mais une belle déclaration d'amour d'une mère à sa fille. Pour moi, ce drama est un éloge à toutes ces mères qui nous aiment plus que tout et qui souffrent en silence rien que pour nous. J'ai retrouvé ici un peu de cette mère courage qui m'avait tant marqué dans Gods gift-14 days ou  encore un peu de ce père prêt à tout pour la survie de son enfant rencontré dans Two weeks. Deux thriller haletant qui en début d'année dernière avaient su retenir mon attention. Ici, même résultat.
J'ai tout aimé dans ce drama surprenant à commencer par cette atmosphère lourde qui laisse peu de place à l'humour et pourtant il y en a. J'ai aimé les ost, mais surtout redécouvrir la voix d'Ali que j'adore. Cette chanson est très belle et décris à merveilles l'incompréhension et l'amour qu'il peut y avoir entre une mère et sa fille adolescente. J'ai aimé l'invraisemblance mêlée de réalisme de ce drama. Je m'explique : la mère de 34 ans qui retourne sur le banc de l'école en se faisant passer pour une lycéenne est invraisemblable, mais les maltraitances scolaires et les conspirations politiques ainsi que les relations entre adultes et adolescents donnaient dans le vrai. J'ai aimé tous les personnages, même les méchants parce qu'ils étaient remarquablement bien joués. J'ai aimé les différents messages véhiculés par l'intrigue. Mon seul regret et en même temps ça aurait pu tout gâcher, il m'a manqué une romance. Pour toutes ces petites choses, je lui attribuerai la note de 9.5/10.
Kim Hee Seon, superbe rousse de 38 ans, déjà rencontré dans Faith, interprète la mère courage, l'héroïne de cette intrigue : Jo Kang Ja alias Jo Bang Eul. Ce personnage nous apparaît d'abord faible pour finir fort comme un roc, c'est pourquoi la phrase que je retiendrait d'elle est la suivante "celui qui amie le plus est le faible". Elle est le contraire de ce qu'elle dit car c'est son amour incontesté pour sa famille qui lui a permis de mener tous ces combats et de ne jamais baisser les bras. Il s'agit d'une femme atypique, ancien caïd de son quartier, mère-fille, elle a appris à se surpasser et à se suffir à elle seule. Seule sa fille fait ressortir chacune de ses faiblesses mais aussi de ses forces. 
Hee Seon, comme toujours, est brillante dans ce rôle, sauf peut-être niveau physionomie. Difficile de croire qu'on n'ait pas remarqué qu'elle ne faisait pas lycéenne. Je tiens quand même à dire qu'au fil du drama son maquillage s'améliore et elle paraît beaucoup lus jeune, mais ne fait toujours pas lycéenne. L'actrice donne une présence folle et une force incontestable à son personnage.
Kim Yoo Jung une jeune actrice de 16 ans à la longue carrière déjà. Un concentré de kawaii et de talent pour interpréter Oh A-Ran, la fille de Jo Kang Ja. A l'image de sa mère, ce personnage est pleine de force pour ceux qu'il aime. D'abord pour sa meilleure amie, puis pour sa mère et enfin pour celui à qui elle donnera son coeur. Un personnage qui nous attendri au fil des épisodes.
Ji Hyun Woo, cet acteur de 31 ans avec un talent certain, interprète sans prétention, Park No Ah, le professeur que j'ai du être à mes début. C'est le personnage le plus innocent du drama, surprotégé par un père qui fait figure, à l'instar de Jo Kang Ja, déloge à ces pères toujours présents pour leurs enfants. No-Ah lui aussi fait figure de père ici quand il accueille Bok Dong chez lui et dans sa manière naïve de vouloir s'immiscer dans la vie de ses élèves pour leur permettre de s'améliorer et d'avoir une meilleure vie. C'est l'être faible de l'histoire car il aime les autres plus que lui même mais cet amour deviendra sa force. J'ai adoré l'alchimie qu'il y avait entre Kim Hee Sun et lui et c'est peut-être pour cela que j'ai regretté l'absence de romance, même si à aucun moment son personnage ne semble ressentir plus que de l'affection Kang Ja.
Ji Soo, jeune acteur de 22 ans, interprète avec gravité et talent le personnage de Bo Donk. Un adolescent orphelin qui pour survivre accepte les basses besognes. Il joue les durs, mais est un coeur tendre. Lui aussi, faible à ses débuts, se sublimera lorsqu'il découvrira l'amour, ainsi que l'amitié. Sur d'autres blogs, beaucoup font l'éloge de l'acteur et du personnage, mais pas moi. Niveau présence masculine, ma préférence est allée pour Hyun Woo ou mon coup de coeur Baro. Même si la prestation de Ji Soo est plus qu'honorable, il n'a pas réussi à me convaincre complètement.
Baro, 23 ans, est mon coup de coeur de ce drama. Hong Sang Tae, son personnage, est pour moi celui qui évolue le plus. D'abord inexistant, imbuvable, il nous attire malgré nous. D'abord avec ces lunettes sans verres qu'il ne cesse de nettoyer (petite touche humoristique), puis par son intérêt pour A-Ran et enfin parce qu'il fait vibrer notre fibre maternelle. On a envie, même s'il est exécrable parfois, de le protéger contre ce père qui est un monstre. Il est l'opposé du personnage de Tae Hoon autre fils de monstre dans ce drama.
Kim Tae Hoon, un acteur de 40 ans déjà rencontré dans Hidden identity, interprète encore le méchant de l'histoire Do Jung Woo avec brio et charisme. Oui, cet acteur a un certain charisme et je l'ai adoré dans le rôle du méchant. Une méchanceté froide qui trahit un manque d'amour dans l'enfance qui l'a rendu incapable de compassion. A l'image de son père, il est prêt à commettre les pires atrocités. Même si on ne s'attendrit pas sur son sort, ce méchant qui nous défrise est trop bien joué.
J'ai aimé plein d'autres personnages parce qu'ils ont été bien travaillés, mais pas le temps d'en parler ici. Rendons juste encore une fois hommage à ces mères qui nous aiment comme personne malgré nous, malgré elles. Disons-le encore une fois, l'amour, quel qu'il soit, est capable de nous rendre fort devant l'adversité.
Bon visionnage !

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