Sud sai paan

Genre :

slap and kiss, drame

 

Nombre d'épisodes :

17

 

Cast :

Wannarot Sontichai

Yutthana Puengklarng

 

Synopsis :

Thitit rencontre Gandaomanee Gireenasuan à Praput . À l'insu de Thitit, Gandaomanee utilise le nom de sa sœur jumelle aînée, Gandaowasee, pour elle-même. En lui faisant croire qu'elle est la vraie Gandaowasee et il tombe amoureux d'elle. Plus tard, fatiguée de lui et se rendant compte qu'il n'est pas riche. Elle part. Thit a le cœur brisé et part à sa recherche. Il retrouve un an plus tard la vraie Gandaowasee et l'épouse après avoir retrouvé sa famille qui appartient à la noblesse thai. A l'annonce de cette nouvelle Gandaomanee refait surface pour récupérer Thitit et sa fortune.

 

Mon avis :



Hypnotisée, c'est le terme. J'ai été scotchée du début jusqu'à la fin par ce lakhorn hors du commun. Certes, il est truffé d'imperfections comme bien souvent, mais il est en passe de devenir l'un de mes lakhorn préféré. je lui mettrai un beau 9/10. C'est vrai que la fin m'a laissée un goût mitigé à la fois émouvant et trop invraisemblable.

J'ai beaucoup aimé l'opening dont le chanteur est à croquer. Voyez par vous même. Bankk Cash a une voix grave, envoûtante qui ne laissat pas présager un homme avec cette plastique. Les paroles de la chanson sont émouvantes et ne se cantonnent pas à l'histoire en elle même.

Parlons des deux acteurs principaux et seulement d'eux car le lakhorn a une pléthore de personnages dont on ne peut pas tous parler ici. En outre, bon nombre d'entre eux ne vous marqueront pas et n'auront aucun intérêt à vos yeux.

Yutthana Puengklarng campe le rôle masculin principal, celui de Thitit Suryakan. C'est un acteur plaisant à regarder qui a un jeu plutôt juste et qui vous séduira avec ses petites fossettes. J'avoue, je l'ai trouvé juste Kawaii. Thitit est un personnage désespéré au départ qui retrouve la femme qu'il a aimé et qui se refuse de la perdre une seconde fois. Ensuite, il devient tendre et attendrissant lorsqu'il apprend à aimer et à séduire la vraie Gandaowasee. Quand il devient l'amoureux jaloux, il est excécrable au possible, insolent et limite des deux baffes. Moi, perso, je lui aurait cassé les dents s'il m'avait la moitié de ce qu'il fait endurer à notre belle. Mais on ne peut lui en vouloir longtemps car, contrairement aux autres personnages masculins des lakhorn, sa bêtise ne s'éternise pas. Il se rend vite compte de ses sentiments et il fera son possible pour réparer ses erreurs en épargnant tout le monde. C'est le héros par excellence ici à la fois viril et macho, le prince qu'on aimerait toutes rencontrer. Il sait nous séduire et ne sonne faut à aucun moment et surtout pas dans les scènes physiques plus qu'existantes ici.

 

Wannarot Sontichai, elle, interprète les jumelles rivales de l'histoire. Une actrice our deux personnages qui sont à l'opposé l'un de l'autre. Je suis admirative devant sa prestation. Elle est sublime physiquement mais aussi dans son jeu. J'ai eu du mal à admettre que c'était la même actrice. J'ai eu du mal à admettre que c'était des vraies jumelles dans l'histoire. Certes, pas de doute posiible physiquement, mais dans les mimiques, dans le jeu, dans l'expression des sentiments, quelles différences. Gandaomanee est la méchante de l'histoire. La mal aimée qui se sent exister en dénigrant sa jumelle. Elle défrise tous les codes de la bonne morale thaie sans aucune vergogne et fait de ce drama un véritable chef-d'oeuvre. Elle ne vous touchera pas, mais elle vous subjuguera. Vous n'aurez pas pitié d'elle malgré tout ce qui lui arrive, mais vous ne la détesterez pas pour autant. Elle incarne la folie dans toute sa splendeur, le mal aussi. Gandaowasee est l'oposée de sa sœur. Douce, classe, altruiste et sociable. On s'attache d'emblée à elle et c'est ce qui fait qu'on en voudra autant à Thitit de la traiter aussi mal. Très présente au début du lakhorn, elle s'efface peu à peu face à sa jumelle. Coup de mettre des scénaristes qui montrent que Nee est en passe de prendre la place et la vie de Gan. C'est un personnage qui n'évolue pas réellement du début à la fin, mais qui nous charme quand même. Va savoir pourquoi.

Un lakhorn déroutant car nous avons une anti-héroïne qui n'hésite pas au pire. Un lakhorn hors norme car des contacts physiques à profusion. Un lakhorn qui défrise car on traite du meurtre sous toutes ses formes ou presque. Une trame bien pensée et bien menée, mais une fin mitigée même si elle est belle pour Gandaomanee d'une certaine manière. Bref à voir car moi je me suis régalée.